le petit patrimoine

Le patrimoine bâti :       Les églises et les chapelles         Les châteaux et les manoirs     Le petit patrimoine         

LES CROIX

   S’il est bien un petit patrimoine omniprésent à Carentoir, ce sont les croix.

   Héritage d’une tradition religieuse vieille d’au moins deux mille ans, ces croix dont les plus anciens remontent au Moyen-Âge, ponctuent discrètement, nos paysages.

LES FOURS

   A Carentoir, il y aurait 126 fours, grands ou petits, actifs ou ruinés.

   Les plus anciens remonteraient au XVIII ème siècle avec leur voûte en pierre. Les plus grands auraient été édifiés au XIX ème et au début du XX ème. Leur voûte est en brique, innovation du XIX. Les plus petits sont les plus récents.

L'HABITAT TRADITIONNEL

   L’habitat traditionnel est dispersé dans la campagne en « villages » et rarement isolé. Il est regroupé sous forme d’alignements de maisons individuelles dénommées « longères » (dans lesquelles hommes et animaux cohabitaient autrefois).

les linteaux cheminées et portes

    Les linteaux sont très divers. On en trouve faits de simples poutres de bois. D’autres utilisent un seul bloc de pierre de schiste taillé droit ou en arc. 

    A la fin du XIX et début XX, les blocs sont taillés de manière régulière et uniforme. .

LES portes

   Les linteaux sont très divers. On en trouve faits de simples poutres de bois. D’autres utilisent un seul bloc de pierre de schiste taillé droit ou en arc. 

   A la fin du XIX et début XX, les blocs sont taillés de manière régulière et uniforme.

LES puits

   139 puits encore en état ont été recensés sur le territoire de la commune. Suivant sa taille et son étendue, le village pouvait compter 1 à 6 puits.

  Nombreux sont ceux qui ont disparu, effondrés par manque d’ntretien, remplacés par des pompes à main.

LES lavoirs

   Les lavoirs étaient des lieux de travail et sociabilité exclusivement réservés aux femmes et leur implantation à la campagne dépendait de l’approvisionnement en eau.

LES villages

   Il y a un très grand nombre de villages à Carentoir. En comparant les cartes anciennes (celles de Cassini en 1750), le cadastre napoléonien (1825), et le cadastre actuel, on constate que des villages ont disparu tandis que d’autres se sont créés. 

la toponymie

   Quelques éléments sur l’origine de nos villages.

LES pigeonniers

   Les pigeonniers sont connus depuis l’Antiquité. En France, seuls les seigneurs et les exploitants d’un domaine ont le droit de posséder de tels édifices, le fermier devant, lui, subir les dégâts occasionnés par les pigeons.

   En Bretagne, la «Très Ancienne Coutume de Bretagne» permettait à des non nobles d’avoir un colombier. La seule condition était d’avoir une superficie suffisante pour les nourrir.

LES fontaines

  La Bretagne est célèbre par le nombre exceptionnel de ses fontaines sacrées –plusieurs milliers- presque toujours associées à une chapelle ou une église dont elles portent le nom du saint patron.

LES MOULINS

   A peine 7 moulins (sur près de 40 en tout) ont été conservés jusqu’à nos jours, dans divers états de ruines. Les moulins à eau, bien que moins nombreux, ont  mieux résisté au temps. Ils étaient souvent implantés le long des cours d’eau dans des lieux inaccessibles et n’ont pas gêné l’agriculture au moment du remembrement.

   Les moulins à vent, majoritairement érigés au beau milieu des champs dans des parcelles cadastrées rondes, étaient peu pratiques pour l’agriculture moderne.

LES ponts

   Les innombrables ponts, ponceaux et gués de la Commune permettent en effet de franchir rivières, ruisseaux et rus. La plupart de ces ponts ne sont plus actuellement que des buses en béton.

LES calvaires

  La Bretagne est célèbre pour ses calvaires. Ceux de notre régions sont moins spectaculaires, n’ont pas la même beauté que ceux de l’ouest de la Bretagne, mais ils sont le témoignage, modeste, de la piété des Bretons de la paroisse.

LE MOULIN DE LA FOSSE

  Ce moulin, propriété de la famille De Talhouët, date du 17e siècle.