Ces moulins étaient autrefois utilisés pour moudre le blé, le blé noir (ou sarrasin, souvent retamisé chez soi avec un « sas »), et, quelquefois, l’avoine.
La farine produite servait pour le pain, le « gaboret » (résidus de mouture) et le son était réservé à l’alimentation des cochons. L’organisation de la mouture était bien rodée et adaptée aux conditions économiques de l’époque
Le meunier venait dans chaque ferme avec sa charrette tirée par des bœufs, des chevaux puis plus récemment en camion. Il emportait le blé et ramenait en même temps la farine moulue. Pour payer le service, pas de manipulation d’argent : on donnait un supplément de 12 livres par sac de 100 livres, part du meunier appelée « mouture ».