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la fête de la musique

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la fête de la musique

Depuis de nombreuses années, presque sans interruption, Carentoir organise la fête de la musique. Celle-ci, vu la multiplication des fêtes dans de nombreuses communes, n’a plus la même ampleur qu’autrefois.

 

A Carentoir et dans les communes avoisinantes, on se souvient encore de la fête de la musique. Elle drainait, au plus fort de son succès, des milliers de gens.

 

Dans les années 90, à l’initiative de l’association « bleu nuit », une première fête fut organisée. Ouverte à tous, elle mobilisa tous les gens intéressés par la musique : chorale des enfants et des adultes, harmonie fanfare de la Fondelienne, musiciens de Carentoir et quelques groupes de professionnels.

Le succès fut immédiat.

Par la suite, la fête grandit d’année en année. L’équipe organisatrice soutenue par la mairie fédéra autour d’elle d’autres associations. Franck Margerin, auteur de BD à succès, accepta de réaliser l’affiche. Le slogan « faites de la musique » devint incontournable. Les scènes  se multiplièrent autour des cafés et sur la place. Le public venu par milliers avait accès à tous les styles de musique: rock, jazz, blues, musique  bretonne…La fête se poursuivait tard dans la nuit, toujours dans une ambiance festive et bon enfant.

 

Ci-dessous, quelques photos qui illustrent le succès de cette fête.

 

 Cliquez sur la photo pour l’agrandir.

Début des années 90, l'harmonie fanfare de la Fondelienne de Carentoir avait le privilège d'ouvrir les festivités.

Les enfants de l'école Stanislas se produisaient les premiers. Sous la direction de Catherine Aubert, intervenante de l'école de musique de Ploërmel, ils interprétaient, parfois avec la chorale des adultes, des chants polyphoniques.

Le public était au rendez-vous. Le maire de la commune, Noël Rocher, (à droite sur la photo) ne manquait pas de participer à la fête.

En prélude à la fête, un char dans lequel avaient pris place les organisateurs, défilait dans les rues.

Au plus fort de la fête, les rues étaient noires de monde. On se massait devant les nombreuses scènes disséminées dans le bourg.

Un groupe de Carentoir en plein récital. On reconnaît Diégo Chatellier à l'accordéon et Jean-Pierre Fablet à la batterie

La famille Cornu en pleine représentation. Au centre, Pierre à l'harmonica et son fils Didier à la guitare.

Autre groupe carentorien emmené par Dominique Joly

Tard dans la nuit, le public toujours aussi nombreux restait fasciné par la prestation des musiciens.

la place de l’étoile au fil du temps

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la place de l'étoile au fil du temps

 Durant des siècles, la place actuelle fut occupée en grande partie par l’église St Marcoult. Ce n’est qu’en 1888, au moment de sa démolition, que celle-ci prit l’espace qu’elle occupe aujourd’hui. Par la suite, au fil du temps et des évènements, elle fut plusieurs fois aménagée et réaménagée. Les cartes postales ci-dessous, donnent un aperçu de ces transformations successives.

 

 

 

 

 

 

 LA PLACE 

 

EN 1905

 

 

 

 

 

 

LA PLACE

en 1915

 

 

 

LA PLACE

VERS 1920

Au premier plan, le pont-bascule installé en 1917 (archives de la mairie). A l’arrière, l’ancienne maison Leblanc.

 

 

 

 

 

LA PLACE DU CHAMP DE FOIRE 

ENTRE LES 2 GUERRES

 
 
 
 

  

 

 

 

 

 

LE HAUT DE LA PLACE

DANS LES ANNÉES 50-60

 

Au premier plan, l’un des véhicules de la charcuterie Saloux, entreprise très prospère à cette époque.

 

 

 

 

 

 

FIN DES ANNÉES 60

La  municipalité présidée par la Dr Menant entreprend la rénovation de la place. Elle devient alors

LA PLACE DE L’ÉTOILE

 

 

 

 

DANS LES ANNÉES 80

le conseil municipal présidé par le maire Noël Rocher vote pour  une rénovation en profondeur.

La place change totalement de visage.

La nouvelle place inaugurée le 20 juin 2025

Mr MAHIEUX, un destin hors norme

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pierre mahieux, un destin hors norme

  Pierre Mahieux est né le 3 mai 1879 au Tertre de Haut à Carentoir. Il était le fils unique de Marie Hersard et Pierre Mahieux.  

  Venu au monde sans bras, ni jambes, on lui accordait peu de longévité. Mais, contre toute attente, il vécut jusqu’à 73 ans.

  Malgré ce lourd handicap, ses parents ne ne l’ont jamais caché au voisinage. Il vivait apparemment comme les enfants de son âge sauf qu’il n’allait pas à l’école.

  Sa maman, Marie Hersard, était à ses petits soins. Elle veillait sur lui au quotidien. Couturière de métier, elle  lui confectionnait tous ses habits sur mesure.

  D’un naturel gai et optimiste, il acceptait son handicap sans jamais se plaindre.

 

  Naturellement, son état d’homme-tronc suscitait la curiosité du village et des environs. Et bientôt la presse s’empara de son histoire. En 1932, un journaliste de l’Ouest-Eclair vint le rencontrer dans son village et publia l’article  ci-dessous.

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 Après le décès de sa mère en 1938, son père continua à  subvenir à ses besoins sans jamais se plaindre. 

Durant la seconde guerre mondiale, ils furent hébergés chez Mme Rénimel, rue Gratinière. En 1947, des cousins, Mr et Mme Hersard, les accueillirent tous les deux dans leur maison rue de Bourienne. 

Il continua à fabriquer des objets en bois en s’aidant de ses dents.

Un journaliste de Ouest-France vint le rencontrer en décembre 1946. Ci-contre un extrait de son article.

 Pierre Mahieux et son père

  La notoriété de Pierre Mahieux, l’homme-tronc, suscita la curiosité du cirque Bouglione, de passage dans la région. On lui fit miroiter un contrat des plus avantageux.

  Bien qu’âgé de 69 ans, sur les conseils de sa famille, il accepta cette proposition et partit pour deux ans en tournée.

  Il commença ainsi une carrière dite artistique sous le nom de « l’homme-buste ». Accompagné de ses cousins, Pierre Hersard et son épouse Angèle, il sillonna pendant deux ans les routes de France.

  Durant tout ce temps, sa situation matérielle s’améliora mais il eut à subir quotidiennement les quolibets, les rires narquois et les commentaires désobligeants du public.

  La production du cirque exploita au maximum le côté sensationnel et voyeuriste de cette attraction.

  On lui proposa même de faire une tournée aux Etats-Unis.  Consciente d’être exploitée, sa famille s’opposa à ce voyage et tout le monde revint définitivement rue de Bourienne en 1950.

  Deux ans plus tard, il mourut paisiblement, le 17 août 1952.

  Ses obsèques eurent lieu dans l’église de Carentoir en présence d’une nombreuse assistance. Mr le curé doyen, assisté de ses vicaires, présida la cérémonie.

    

Le château de Trélo

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le château de trélo

 

  Le château de Trélo avec son parc à l’anglaise est situé tout au nord de la commune, à 4 km de Carentoir en direction de Guer. Cette seigneurie remonte au Moyen-Âge. En 1428, Guillaume Guéno et Guillemette Bouézo en sont propriétaires. Par la suite, elle devient la propriété des familles Pucy, La Motte, Fournier.

Le château de Trélo vers 1900

Le château actuel date du XVIIIe siècle. Il se présente comme une grande bâtisse dont le corps central est encadré de deux petites tours. Une petite chapelle domestique dédiée à sainte Suzanne complète cet ensemble.

 

Au XVIIIe siècle, le géographe Ogée, cite M De Trélo comme propriétaire et indique qu’il possède haute, moyenne  et basse justice. Cette seigneurie possède alors de nombreuses tenues disséminées sur tout le territoire de Carentoir.

 

Au début du XXe siècle, la demeure appartient au marquis De Bruc puis au général Toux.

la création du cimetière actuel

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la création du cimetière actuel

Avant 1830, le cimetière se situait tout autour de l’ancienne église sur la place de l’étoile actuelle. Mais vu l’accroissement de la population et les nouvelles normes préconisées par le gouvernement, la municipalité de l’époque envisagea la création d’un nouveau cimetière.

 

Le registre des délibérations du conseil municipal permet de nous informer sur l’évolution de ce projet.

        

INSTALLATION DU NOUVEAU  CIMETIÈRE

 
 
 

Séance du dix-neuf mai mil huit cent trente-deux

L’an mil huit cent trente-deux, le dix-neuf mai

  Le conseil municipal de la commune de Carentoir est réuni par autorisation de Mr le préfet par lettre du huit mai présent pour statuer sur le local d’un nouveau cimetière. Le maire après avoir donné lecture de cette circulaire, avons procédé au choix d’un local propre à l’inhumation. Le lieu appelé bois ou pâtis de Saint-James dont la distance et l’orientement voulus par le décret du vingt-trois prairial an douze était convenable pour y placer un nouveau cimetière. Après avoir mûrement délibéré sur cet objet, il résulte que le conseil a convenu que ce nouveau local était propre à l’inhumation des corps vu qu’il ne se trouvait aucun lieu plus propre à moins de s’écarter beaucoup de l’église ce qui serait nuisible dans la mauvaise saison ; ce que le conseil municipal a reconnu et avons signé le présent après lecture et après avoir convenu d’en avoir donné lecture au conseil de fabrique dans sa prochaine convocation.

            En mairie de Carentoir le même jour et an que dessus.

             

 Texte conforme à l’original du compte-rendu de séance ci-dessous.

SEANCE  DU VINGT-CINQ JUILLET MIL HUIT CENT TRENTE-DEUX

 

  Le maire de Carentoir vu la loi du 23 prairial an 12 de la République 12 juin 1804 qui prescrit qu’aucune inhumation n’aura lieu dans l’enceinte des villes et bourgs et fixe la distance du cimetière à 35 ou 40 mètres des dites enceintes.

Vu l’arrêté de monsieur le préfet du Morbihan en date du 2 avril 1832.

Vu le rapport de l’académie de médecine d’après la demande du gouvernement adoptée en séance publique le 15 janvier 1832, signée par le baron Portal ou président perpétuel, Briochet président annuel et Pariset secrétaire perpétuel.

Considérant que le fléau qui nous menace sous le nom de choléra demande de grandes précautions de salubrité.

Défend à Jean Payen, faiseur de fosses d’exhumations, d’en ouvrir dans le cimetière qui se trouve actuellement dans l’enceinte de la ville de Carentoir.

Conséquence, nous l’autorisons à en ouvrir dans le lieu appelé pâtis ou bois de saint James lieu que le conseil municipal a délégué par la délibération du 19 mai dernier lieu qui pour le moment est suffisamment défendu des approches des animaux.

En mairie à Carentoir le 25 juillet 1832

                                                                                             M. Alain maire de Carentoir

L’usine de couture de Quelneuc

L'usine de couture de quelneuc

  Dans les années 50-60, Quelneuc, comme de nombreuses communes, subit le phénomène de l’exode rural. Les petites exploitations, souvent moins de 5 ha, ne suffisent plus à nourrir une  famille. De nombreux jeunes quittent donc la campagne pour la ville.

    

 L’origine du projet 

 C’est dans ce contexte que l’abbé Martin, recteur de la paroisse, prend conscience de l’urgence du problème.

  La situation professionnelle et sociale  de ses paroissiens reste l’une de ses grandes préoccupations. Il n’hésite pas à s’impliquer dans la recherche de solutions et fait paraître une annonce dans la presse pour susciter l’intérêt d’ une entreprise de confection ou autre.

  Son initiative est couronnée de succès. Elle attire l’attention d’un chef d’entreprise des Deux-Sèvres propriétaire d’un atelier de confection.  Son fils, Mr Larcher, prend contact avec la municipalité de Quelneuc et trouve un accord pour y créer un petit atelier de confection.

 

La création de l’entreprise

  En 1963, il s’installe donc dans un local appartenant à Mathurin Rocher. Une dizaine d’employées formées par une couturière expérimentée s’initient au maniement des machines..

  Le tissu provient de la région vendéenne et du Choletais. On y fabrique exclusivement des jeans  à la demande d’entreprises parisiennes ou de la région vendéenne.

  En 1964, l’entreprise prend véritablement son essor. Les commandes affluent. Le personnel trop à l’étroit dans ses locaux doit déménager dans la salle du patronage. Le nombre d’employés s’accroît régulièrement.

 L’essor économique  de la commune

  De 1964 à 1969, la situation économique de Quelneuc évolue. Grâce à l’atelier de confection, de nombreuses jeunes filles de la commune et des environs trouvent facilement un emploi. Entre temps, Citroën s’installe à Rennes et procure du travail aux jeunes de toute la région. Les cars Citroën passent régulièrement dans les communes et leur permettent de rejoindre leur lieu de travail. Des Quelneucois  profitent de cette aubaine.

L’usine DONOVAN du Bois Pierre 

  A partir de 1969, l’atelier prend encore une autre dimension. La société DONOVAN dont fait partie Mr Larcher, décide de construire une usine sur le site du Bois-Pierre.

  Le développement de l’activité va s’accélérer. Le personnel va régulièrement augmenter et  atteindre plus  de 185 personnes.

  Des camions écoulent la production vers les donneurs d’ordre situés en  région parisienne, dans le Choletais et la Vendée.

 Trop à l’étroit pour honorer toutes les commandes, la société décide d’ouvrir plusieurs ateliers dans le secteur :   à Sixt sur Aff, Guer. Le personnel augmente à nouveau et atteint près de 300 employés.

  Fin des années 80, l’entreprise va changer de nom et devenir CEL’S INDUSTRIE.

 

 Les années fastes

  Durant quelques décennies, Quelneuc va bénéficier du plein emploi. La mairie va accompagner cet essor en créant un lotissement  et des équipements sportifs pour les jeunes. Les entreprises artisanales et les commerces vont également profiter de cette situation favorable.

 

Une situation économique moins favorable   

  Malheureusement, dans les années 90,  la situation économique va se dégrader. La concurrence des pays étrangers va profondément modifier le marché. L’usine de couture comme les établissements Châtellier à Carentoir va subir de plein fouet la crise du textile. Les commandes vont baisser rapidement et la société va devoir prendre des décisions inéluctables.

  L’usine de Quelneuc va fermer définitivement le 27 juin 1998.

 

le remembrement

le remembrement

LE REMEMBREMENT

 

 Dans les années 60, de nombreuses communes de la région se sont lancées dans des opérations de remembrement. Le but était de regrouper des parcelles dispersées pour en créer de plus vastes et plus accessibles, opération jugée indispensable au nom de la mécanisation et de la productivité.

 Tous ces travaux furent encouragés par le gouvernement et largement subventionnés.

 

LE REMEMBREMENT  A  CARENTOIR

 

LES  PREMIÈRES DÉMARCHES

   Dans les années 50, 60 marquées par un exode rural important, un certain nombre d’agriculteurs aspiraient au changement. Malheureusement, la petite superficie des fermes (5 à 10 ha) et le morcellement des parcelles étaient un obstacle quasi infranchissable.

  Dès 1954, le conseil municipal présidé par le  maire Mr Piguel, conscient de cette situation, alerta l’ingénieur en chef des services du Génie Rural pour demander le remembrement des terres. Suite à  cette demande, celui-ci préconisa d’organiser un référendum auprès de la population.

  Ce référendum organisé par le syndicat des exploitants agricoles de Carentoir en 1960 donna un résultat positif puisqu’il obtint 85% de oui.

  Le 5 novembre 1961, le conseil municipal adopta le remembrement. Mais il fallut encore de nombreuses discussions et interventions auprès des services compétents (Préfecture, Génie Rural…) pour que le projet soit accepté.

 

  Dans sa séance du 26 mai 1963, le conseil municipal prit une nouvelle délibération : 

Considérant les promesses formelles maintes fois répétées par les services du Génie Rural, particulièrement à une délégation composée du Maire et de ses trois adjoints en novembre 1963, promesses basées sur les résultats du référendum de 1960 le conseil municipal

LES PRÉPARATIFS    

 En 1965, une commission communale d’aménagement foncier présidée par un commissaire enquêteur désigné par la Préfecture, fut mise en place. 

  En faisaient partie :

– Le maire, Mr Menant, un conseiller municipal ainsi que deux conseillers suppléants;

– Des représentants des exploitants agricoles et des propriétaires de biens fonciers sur la  commune

– Deux fonctionnaires désignés par le président du  conseil départemental;

– Un délégué du directeur départemental des services publics;

– Un représentant du président du conseil départemental;

 

  Les géomètres, en l’occurence Mrs Fortier, Cortel et Pelleray, assistaient obligatoirement à toutes les séances de travail; leur mission étant de coordonner les travaux et de conseiller les représentants de la commission. Par contre, ils n’avaient aucun pouvoir de décision.

 

   Cette commission avait plusieurs missions

– Définir le périmètre du remembrement

– Etablir  le classement des terres

– Rechercher  les propriétaires

– Elaborer un  nouveau parcellaire 

– préparer un avant projet

– Procéder à une enquête publique

 

  Comme dans toutes communes, cette procédure allait s’avérer très longue et s’étaler sur plusieurs années.

  Le classement des terres fut effectué par les géomètres en liaison avec les propriétaires;  opération délicate qui ne se fit pas sans heurts et discussions acharnées; chaque propriétaire veillant à ne pas être lésé.

 

   Ce travail terminé, un plan parcellaire fut établi et proposé à la commission communale. Celle-ci soumit cet avant projet aux propriétaires fonciers et dut examiner les nombreuses réclamations.

 

 LA RÉALISATION 

  Après une dizaine d’années de préparation, les travaux purent enfin commencer. Ce fut le branlement de combat dans la campagne. De nombreux propriétaires, de  crainte de ne plus avoir de bois de chauffage, s’empressèrent d’abattre leurs arbres. Puis les bulldozers de l’entreprise Lemée entrèrent en action. Talus, fossés, chemins creux, haies, arbres et arbustes disparurent en peu de temps  sous les coups de boutoirs des machines. Le bocage laissa place à de grandes étendues sans âme. Pour certains habitants, ce fut un traumatisme. Leur revinrent en mémoire les bons moments passés dans cette campagne luxuriante où l’on aimait se promener, garder les vaches durant son enfance, se perdre dans un labyrinthe de petits chemins. D’autres, conscients de perdre tout un pan de leur histoire, se voulaient plus réalistes et envisageaient le développement de leur exploitation. Les travaux s’étalèrent de 1975 à 1978.

 

   Le remembrement effectué, un nouvel organisme prit la suite des commissions : l’association foncière. Composée de propriétaires fonciers, son bureau représentatif  avait  pour mission de faire effectuer les travaux annexes : chemins d’accès, fossés d’assainissement et  entretien.

  Le conseil municipal sollicita auprès du Génie Rural le concours d’un technicien pour la construction des chemins ruraux..  

  L’association foncière fut mise en place à la fin des travaux en  janvier 1978.  

  Durant de longues années, les propriétaires fonciers durent s’acquitter d’une taxe de remembrement pour financer les travaux.

BILAN

 

 Ce remembrement améliora considérablement les conditions de travail des agriculteurs et favorisa la productivité. Mais sa mise en oeuvre  ne se fit pas sans heurts. Elle suscita de vives oppositions et créa de nombreux conflits entre propriétaires fonciers. Certaines décisions ont laissé des traces indélébiles dans quelques familles.

 

 Bien que jugé indispensable pour le développement de notre agriculture, le remembrement se fit souvent au détriment de la nature. La destruction des haies, des talus,  des chemins creux, modifia profondément l’équilibre écologique des campagnes.

 

L’amicale des Templiers

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l'amicale des templiers

Dans les années 60, de nombreuses communes bretonnes subissent  les effets de l’exode rural. Par manque de travail, les jeunes quittent la campagne pour rejoindre la capitale. De nombreux secteurs économiques s’empressent de les accueillir : les lycées, l’hôtellerie, la restauration…

 

Loin de leurs proches, ces jeunes bretons se sentent isolés et éprouvent le besoin de se regrouper en associations par région ou par commune.

Le club des Templiers

 

C’est dans ce contexte que Jean Guillemot et quelques amis créent en 1962 « le Club des Templiers ». A l’origine l’Amicale est réservée aux gens originaires du Temple. Une première réunion réunit 70 personnes.

L’Amicale est dynamique. Les adhérents de plus en plus nombreux se retrouvent au moins deux fois dans l’année pour créer des liens, échanger, partager des bons moments, danser au son d’un orchestre et déguster de bons produits bretons : galettes saucisses, crêpes, cidre …

 

 « Notre but était de se retrouver  et de resserrer les liens entre nous. En 1963, l’année suivante, on a organisé avec les gens du Temple, une fête des retrouvailles sous forme d’une noce bretonne de l’ancien temps avec un défilé costumé. » confie Jean Guillemot au journal des Infos de la Gacilly

 

Durant une dizaine d’années, la fête connaît un véritable succès. Mais malheureusement, malgré le désir toujours présent de se retrouver, la fête va s’essouffler. Suite à des départs en retraite, des décès prématurés, une certaine lassitude des bénévoles, l’Amicale aura de plus en plus de mal à se renouveler et devra s’interrompre en 1982.

 

 La renaissance de l’Amicale des Templiers

 

En 1988, 16 ans après la dernière édition, la société de chasse présidée par Yannick Barre, relance la fête des retrouvailles. C’est un véritable succès. Après un défilé en costumes bretons, au rythme des pas de « Riquita » la jument d’Albert Calot, plus de 300 personnes se retrouvent en Haut du Bourg, autour d’un copieux repas préparé par le cuisinier Gérard Langlais et toute une équipe de bénévoles.

 

L’année suivante, l’Amicale des Templiers, présidée par Jean Vallais, organise à nouveau la fête des retrouvailles.

Le programme de l’année précédente est reconduit : défilé en costumes bretons dans les rues du bourg, chants et danses bretonnes au son de l’accordéon d’Albert, parade en carriole avec Yannick Calot et son poney « Solide »,  Marcel Praud avec son poney Vulpain », Albert Calot et sa célèbre jument « Riquita » et Jean Vallais avec sa jument « Rosalie.

Le midi, le repas est servi sous le chapiteau installé derrière l’école. L’ambiance est assurée par les célèbres accordéonistes Albert Calot et Clément Naël. Le soir, Gérard Langlais, le cuisinier de service avec son équipe de bénévoles, régale les nombreux convives avec l’incontournable fricassée.  

En soirée, un grand bal populaire, animé par un orchestre de renom, clôt les festivités.

 

L’Amicale des Templiers va poursuivre l’organisation de ces retrouvailles durant plusieurs années.

 

 

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 Sources : Les infos de la Gacilly.

L’atelier de couture

l'atelier de couture

 

   L’atelier de couture a ouvert ses portes en juillet 1966 dans l’ancienne école communale, rue St Marcoul. Il était dirigé par Jacques Châtellier, propriétaire d’une maison de coupe à Nantes, spécialisée dans les vêtements militaires. Sollicité par Mr Louis Grimaud, marchand de tissus à Carentoir, il décida de venir s’installer dans notre commune.

 

  Nombre de jeunes filles de Carentoir et des communes environnantes, parfois sollicitées par Mr Michel Grimaud lors de ses tournées sur la campagne, profitèrent de cette aubaine pour trouver leur premier emploi. A l’atelier, des couturières expérimentées les prenaient en charge et les formaient directement sur les machines.

  Bientôt les trois salles de l’ancienne école furent occupées par les machines à coudre et les presses. Près d’une cinquantaine de personnes s’affairaient chaque jour, dans un vacarme assourdissant, à confectionner des pantalons en velours. Ce tissu qui arrivait de Cholet en gros rouleaux était relativement difficile à travailler. Les « patrons » étaient fournis par la maison Newman de Cholet et les ouvrières ou façonnières devaient les monter.

 

Signature d'un bail avec la Mairie

(Cliquez sur le document pour l'agrandir)

 Agrandissement de l’atelier de St Marcoul.

  Se sentant à l’étroit dans les bâtiments de l’ancienne école, Mr Châtellier sollicita la Mairie de Carentoir pour financer l’agrandissement  des locaux.

L’atelier  des  Pins Hallais   

   En 1970, Mr Châtellier abandonna l’idée d’un agrandissement à l’ancienne école de St Marcoul et décida de construire un atelier de confection beaucoup plus vaste aux Pins Hallais. Il sollicita la mairie avec laquelle il parvint à trouver un accord. Celle-ci entreprit les travaux et céda le bâtiment en location vente.  

   L’entreprise prit une autre dimension et décrocha de nouveaux marchés. Elle travailla avec des grandes maisons de couture tels que Dior, Caroll…

  Pour honorer les commandes, l’accroissement du personnel devint incontournable. Au plus fort de l’activité, l’atelier employa plus d’une centaine de personnes.

  Le personnel était essentiellement féminin, hormis deux mécanos qui veillaient à l’entretien des machines et deux chauffeurs qui livraient chaque jour la marchandise sur Cholet et Paris.

   Afin de suivre l’évolution de la mode, le tissu de velours fut remplacé par des tissus en toile ou en jean, plus facile à travailler. On continua à fabriquer des pantalons mais aussi des vestes.

 

   

   L’ancien atelier de la vieille école servit d’abord de lieu de stockage puis rapidement il devint un magasin d’usine. On y vendait principalement les jeans de l’atelier  mais  aussi des articles annexes tels que chemises, polos, chaussettes… etc . Chaque année, on y organisait des braderies qui drainaient des clients de Carentoir et de la région.

   La maison de couture fonctionna durant plus de 30 ans mais le marché de la confection évolua très vite. La concurrence étrangère se fit de plus en plus vive et l’industrie française du textile eut bien du mal à suivre. En 2002, Mr Châtellier fut contraint de fermer son atelier de confection.

    

les puits de carentoir

les puits de carentoir