l'harmonie fanfare de la fondelienne

    La création de la section musique de la Fondelienne de Carentoir remonte au XIXe siècle. Après une première tentative en 1874, l’esquisse de la Fondelienne actuelle voit le jour en 1885 grâce à l’abbé Jouet, prêtre mélomane. Celui-ci  met tout en oeuvre pour contacter des personnes susceptibles de financer l’achat des instruments. Sollicité, Mr Orinel, notable de Carentoir, accepte. Grâce à lui, l’Harmonie de Carentoir voit le jour et va pouvoir se développer.

     Dès le 15 août de la même année, elle effectue sa première sortie au pardon de Notre Dame de Fondelienne et se place sous sa protection.

     Peu à peu, L’Harmonie de Carentoir se fait connaître et anime de nombreuses fêtes locales. Elle participe même à des concours, notamment celui de Vannes, et remporte ses premières médailles.

    Durant la guerre 14/18, l’Harmonie est mise en sommeil. mais elle reprend de plus belle en 1919. C’est l’année où Théophile Pajot intègre la musique.

     Jusqu’en 1940, l’ensemble va poursuivre son activité et participer à l’animation des fêtes de Carentoir et des communes environnantes.

    Au début de la guerre 39-45, l’abbé Plantard, par sécurité, va cacher les instruments (pistons, bugles, barytons, basses et contrebasses) à l’intérieur des arcades de l’église.

     Après la guerre, l’Harmonie se reconstitue sous la responsabilité de Mr Maisonneuve. On reprend les anciens instruments mais on y adjoint des clairons et des cors de chasse. Si bien que l’Harmonie devient « l’Harmonie Fanfare de la Fondelienne de Carentoir ».

    En 1963, après la mort de Mr Maisonneuve, L’abbé Noblet, curé de Carentoir, demande à Théophile Pajot de prendre sa succession

   Jusqu’en 1973, l’Harmonie Fanfare fonctionne avec une vingtaine de musiciens. Puis elle s’associe avec d’autres communes comme Guer, Maure de Bretagne et Redon. Le groupe s’agrandit et compte alors près de 80 musiciens.

  La formation musicale est assurée par Théophile Pajot, son adjoint, Paul Payen, Bernard Massot et Emile Baratte.

   Dans les années 80, plusieurs récompenses en concours de clairon individuel vont venir couronner le travail des musiciens et de leurs responsables.

 

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