l'étang du val

l'étang

   Cet étang, niché dans la verdure, est alimenté par le Rahun. Il aurait été creusé au XVIIe siècle ; des recherches généalogiques nous indique qu’un certain Pierre Sérazin  y est né en 1784. Les Sérazin font d’ailleurs partie d’une longue lignée de meuniers puisqu’on en retrouve dans les principaux moulins de la région : le moulin de Prada, du Boschet, de St Nicolas du Tertre, de Marsac…

    Cet étang a sans doute été créé pour alimenter le moulin. Il n’est pas très profond, 3 à 4 m maximum. Il est relativement poissonneux. On peut y trouver des brochets, des tanches, des gardons et quelques carpes. Il est vidé régulièrement pour éviter l’envasement.

    Autrefois dépendances du château de la Haute-Bouëxière, il a ensuite appartenu à la famille de la Bourdonnaye.

Le moulin

   Le moulin du VAL est situé sur le Rahun, ruisseau qui prend sa source  dans les landes de la Grée de Callac entre Monteneuf et Réminiac et se jette dans l’Aff au niveau de La Gacilly.

   Le long de son cours on trouve 6 moulins qui sont situés à peu de distance les uns des autres. Le premier en amont est le moulin du Vieux Bourg de Tréal, puis celui du Val, après le village de Bonnais le moulin du Gray, après la Danais, Huno puis Galny (avec son ancien pont réalisé en Palis formant 4 ou 5 arches) la particularité du moulin de Galny est que la rivière passe sous le moulin), le dernier moulin avant La Gacilly était celui du Pont des Boussards.

   Actuellement ce moulin  est en ruine, ne subsistent que les murs, tout le matériel de meunerie a complètement disparu. Il y a une vingtaine d’années on pouvait encore voir des restes de roues.

   Selon André Sérazin dont les parents géraient le moulin, il y avait deux roues qui se suivaient : en premier une grosse roue à aubes  pour le blé et une deuxième, plus petite,  pour le gaboret. Pour les actionner, un chenal en bois divisé en deux  amenait l’eau sur les roues. On ouvrait et fermait  alternativement les conduits en fonction des besoins.

   Les meules étaient en silex. Où trouvaient-ils du silex ??? On peut encore en apercevoir quelques fragments parmi les gravats.

  Les paysans des environs y apportaient leurs pochées de blé pour en faire soit de la farine soit du gaboret et du son pour les bêtes. Le meunier ne faisait pas de tournée sur la campagne.

   Les parents d’André Sérazin ont quitté le moulin en 1944. Celui-ci a été repris par un dénommé Morin. Il a encore fonctionné quelques années. Malheureusement les moulins à meule de pierre ont été peu à peu délaissés au profit des moulins à cylindres et il a vite périclité.