Les trèves

 

     Lorsqu’une paroisse était jugée trop importante en raison de sa superficie, de grandes distances à parcourir pour l’exercice du culte, l’évêque pouvait à la demande du Seigneur du lieu, ériger une nouvelle trève. Souvent il existait déjà une chapelle, et si besoin on bâtissait un presbystère pour le prêtre à résidence.

     Par exemple, le Seigneur de la Haute Bouëxière obtint à sa demande que la chapelle du lieu devienne tréviale.

     La trève était gérée de façon autonome. On y célébrait les baptêmes, les mariages et les sépultures. Le prêtre, détaché par la paroisse de Carentoir, tenait les registres et les comptes de la Fabrique.

 

Au IXe siècle

     Carentoir qui était l’un des 6 doyennés que renfermait le diocèse de Vannes possédait 4 trèves : la Gacilly, la Chapelle Gacelyne, la Haute-Bouëxière et Quelneuc.

 

Du XIIe au XVIIIe siècle

     La paroisse de Carentoir comptait 5 trèves: la Gacilly, Quelneuc, la Chapelle-Gaceline, le Temple et plus tard la Haute-Bouëxière.

    Plusieurs de ces trèves devinrent par la suite des paroisses à part entière.

     La Gacilly devint réellement une paroisse en 1745, bien que certains historiens locaux datent ce passage dès 1573.

     L’église tréviale de Quelneuc fut érigée en église paroissiale et la trève en paroisse par ordonnance royale du 24 juin 1842.

     La Chapelle-Gaceline ne devint paroisse qu’à la fin du XIXème siècle.

   

     La Haute-Bouëxière, à la demande de Mr de la Bourdonnaye, devint une trève de la paroisse de Carentoir le 5 mars 1769. Un vicaire fut détaché pour desservir cette chapelle mais il ne resta à résidence qu’à partir de 1818.