Lorsqu’une paroisse était jugée trop importante en raison de sa superficie, de grandes distances à parcourir pour l’exercice du culte, l’évêque pouvait à la demande du seigneur du lieu, ériger une nouvelle trève. Souvent il existait déjà une chapelle, et si besoin on bâtissait un presbystère pour le prêtre à résidence.
Par exemple, le Seigneur de la Haute Bouëxière obtint à sa demande que la chapelle du lieu devienne tréviale.
La trève était gérée de façon autonome. On y célébrait les baptêmes, les mariages et les sépultures. Le prêtre, détaché par la paroisse de Carentoir, tenait les registres et les comptes de la Fabrique.