Le plan cadastral de 1825 montre la présence d’un porche au devant de l’église. On a déjà dit que la seigneurie du Temple avait droit de haute, moyenne et basse justice. Les audiences se déroulaient sous ce porche ou chapiteau.
L’église Saint-Jean-Baptiste du Temple était divisée en deux par un mur de refend. Ce mur déterminait deux espaces. L’église du commandeur ou chanceau est le sanctuaire de l’édifice. C’est l’espace réservé aux membres de l’ordre des Hospitaliers et aux seigneuries les plus importantes de l’église. C’est l’espace noble.
On y trouvait surtout, dans un espace clos par une barrière de chancel en bois le banc des membres de l’ordre des Hospitaliers, sous un vitrail à leurs armes. Aucun décor médiéval, propre à l’ordre, ne subsiste dans cet espace.
C’est dans cet espace que se trouvent deux éléments importants de l’église du Temple : le Gisant et le Retable.
La nef était l’église des paroissiens, ce qui ne l’empêchait pas de contenir plusieurs enfeus (niche funéraire à fond plat s’ouvrant par une arcade dans le mur d’une église)et autels privatifs. Ces deux espaces déterminent deux logiques décoratives.
On retrouve dans cet espace l’iconographie classique d’une église paroissiale. Les thèmes abordés correspondent à l’évolution des pratiques cultuelles.
Les autels
Deux autels latéraux qui apparaissent sur le cliché de 1921. Celui de gauche « autel du couronnement de la Vierge. ». Il était surmonté d’un tableau représentant l’Assomption de la Vierge, copie du XIXe siècle d’après MurilIlo. Il est aujourd’hui l’autel majeur depuis le concile de Vatican II.