Le temps des labours et des semailles

Les labours

   A la veille de la guerre 39-45, la plupart des paysans utilisent la traction animale pour retourner la terre.

   Avant les semailles,  Il faut d’abord préparer la terre. Pour l’amender, on utilise le fumier de  l’étable  que l’on épand par petits tas dans  le champ. Pour finir, il faut encore reprendre chaque tas et épandre le fumier à la fourche sur tout le terrain.

   Le labourage des champs est généralement effectué par une charrue tirée par deux boeufs équipés d’un joug en bois ou par un cheval. Dans  certaines fermes on utilise même deux vaches laitières. Le travail est très physique car le paysan maintient la charrue à bout de bras pour tracer des sillons profonds et droits.

 

   Peu à peu le matériel va s’améliorer et l’on va utiliser un brabant souvent tiré par plusieurs chevaux. Cet outil  muni de deux roues à l’avant est pourvu de deux socs et deux versoirs qui permettent de retourner la terre soit à droite ou à gauche. Arrivé au bout du sillon, le paysan actionne les versoirs grâce à un mouvement de bascule.

  Pour préparer la terre, les paysans utilisent aussi une herse, instrument muni de dents en acier qui écrase les mottes et affine la terre, puis le rouleau en bois ou en métal.

 

les semailles

  Puis vient le temps des semailles. Très longtemps effectué à la volée, ce travail est dès les années 30 effectué par un semoir mécanique. Le travail est beaucoup plus efficace car la quantité de graines est beaucoup mieux réparti et l’on peut espérer de meilleurs rendements.

   Après la guerre, les techniques agricoles vont s’améliorer grâce à l’arrivée du tracteur. Les paysans les plus entreprenants  s’en équipent dès les années 50 et montrent la voie aux plus réticents.