Autrefois, quand nous consultions nos calendriers, le dimanche précédant Pâques, ce n’est pas le prénom d’un saint que nous y trouvions mais « Rameaux » !
Aujourd’hui, laïcité oblige, le dimanche des Rameaux a même disparu dans certains de nos calendriers.
Pour les plus jeunes, moins aux faits de l’origine des traditions chrétiennes (et pourquoi pas les moins jeunes), faisons un succinct retour aux sources :
Ce dimanche, dit des Rameaux, est commémoré depuis des siècles dans nos églises et nous rappelle l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, à quelques jours de sa Passion au cours la Semaine sainte.
Une foule enthousiaste l’attendait et, pour lui témoigner sa confiance et son allégresse, avait jonché de palmes, de rameaux d’oliviers et même de ses vêtements, le chemin que Jésus allait parcourir, lors de son entrée dans la ville!
De nos jours, à Carentoir comme ailleurs, le rituel des Rameaux subsiste.
Chaque année, il se concrétise au cours de la grand’messe de ce dimanche précédant Pâques.
Toutefois, cette fête annuelle est simplifiée et ne se déploie plus en procession.
Traditionnellement, elle commence pour les pratiquants par une petite taille de branches d’arbustes dans les jardins avant la messe. Taille proportionnelle selon chaque maison, afin qu’après bénédiction, au retour de l’église, tous les crucifix et statuettes de la maison, soient parés de leur petite branche, sans oublier l’intérieur des étables et autres dépendances.
De plus, au retour de la cérémonie, on offre parfois un rameau bénit à ceux qui n’ont pas pu assister à cette grand’messe.