HISTORIQUE DES LAVOIRS DU BOURG

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 LE LAVOIR MUNICIPAL DU PONT DE L’HÔTELLERIE

  Au début des années 1900 (nous en ignorons la date précise), notre bourg allait connaître une belle avancée par l’implantation d’un lavoir municipal.

  Moderne pour l’époque avec sa structure d’acier et son toit de tuiles, il prit place au-dessus du ruisseau du Boschet (dit Caurel autrefois) en s’adossant au  pont de l’Hôtellerie. Le fond de la petite rivière et ses berges, furent maçonnés et cet aménagement, complété par un système de vannes, permettant de maîtriser le niveau de l’eau et l’entretien du lavoir.

  Avant d’évoquer ce que fut le quotidien de nos lavandières et ménagères autour de ce lavoir, faisons ci-dessous, un petit retour sur une période antérieure !

 

Les lavandières : Agnès Touzé, Félicité Le Coq, Véronique Morin, épouse Pihéry

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 LE LAVOIR DE L’HOSPICE

   Le mois de mai 1866, vit l’ouverture à Carentoir d’un hospice pour hommes nécessiteux.

   Cette réalisation répondait à la demande de son bienfaiteur, l’Abbé Pierre Hoëo de La Vallière qui légua en 1860 à la commune et à la paroisse de Carentoir, sa maison, terres et autres biens du Bois-Jumel.

  Pour le bon fonctionnement de cet « Hospice communal », un lavoir fut implanté sur un terrain lui appartenant, se situant à l’emplacement actuel du parking de l’Hôtellerie, proche de la fontaine St Marcoul, à sa droite.

   On peut supposer que déjà, cet endroit présentait un point d’eau en surface (un doué ou en doueu en gallo) qu’utilisaient les riverains de l’Hôtellerie et Belle-Pile !

  (Malgré son aménagement en lavoir couvert, cette appellation de « doueu » lui était restée.  L’évoquant récemment, un octogénaire carentorien l’a spontanément appelé « le doueu » et non pas lavoir pour le désigner !).   

  Le trop-plein de la fontaine l’alimentait mais à certaines périodes de l’année, elle n’y parvenait pas ou pas assez ! Peu à peu, son utilisation déclina et l’Hospice de Carentoir se tourna vers le lavoir municipal pour l’entretien de son linge en ce début du 20ème siècle.

  Cependant, dans les années 50, lors d’hivers particulièrement rudes, les eaux du Boschet sous le pont, glaçaient si fort qu’on  renonçait à s’y installer. On avait alors recours au lavoir de l’Hospice dans lequel la glace cédait plus facilement et dont l’eau de fontaine s’avérait moins froide.

  Le vieux lavoir délaissé resta debout jusqu’au milieu des années 60 ! Abandonné aux lentilles d’eau (mi-de-cane en gallo) qui couvraient sa surface, il continua de surplomber, le ruisseau et ses prairies humides appelées localement « les prés du bourg ».

 Vers 1966, le lavoir de l’autre siècle disparut du paysage, « les prés du bourg » aussi, laissant ainsi une belle percée sur le futur plan d’eau du Bois-vert qui ne tarda pas à se remplir au cours des années suivantes.

 

La fontaine Saint Marcoul