À l’origine, le Boulevard Julien Gicquel n’était qu’un chemin creux !
C’est en 1949 que ce chemin fit place à la route actuelle afin de rejoindre aisément, la rue de l’étang d’aujourd’hui et le haut du bourg.
Durant une vingtaine d’années, ses riverains l’appelèrent tout naturellement « La route nouvelle ».
Cette route fut ouverte à l’initiative de Monsieur Julien Gicquel, 1er adjoint du maire de Carentoir, Monsieur de Carheil (1944-1953)
Beaucoup plus tard, à la fin des années 60, « La route nouvelle » devint officiellement « Boulevard Julien Gicquel » rendant ainsi hommage à son initiateur.
Ce 1er adjoint au maire de Carentoir, commerçant du centre bourg, était fils d’agriculteurs de la Métairie-aux-Jolys, hameau proche de Sixt-sur-Aff .
Les plus anciens Carentoriens et les enfants de l’après-guerre, se souviennent sans aucun doute, du « Café-Fruits-Légumes-Poissons » devant l’ancienne Poste et des nombreuses dépendances jouxtant notre ancienne Mairie.
Julien Gicquel faisait commerce d’engrais, de vins, de pommes, de blé.. etc. Quelques personnes rapportent qu’autour des années 40, il faisait également collecte des miels, sachant qu’autrefois les ruches ne manquaient pas dans nos campagnes.
Une maison basse, face à l’entrée initiale de l’école des filles lui servait également d’entrepôt. Cette maison fut détruite dans les années 90. Concernant les engrais, l’ancienne gare TIV, désaffectée depuis 1937, laissa des locaux vacants avec quai de chargement et qui furent un temps utilisés pour leur stockage par notre conseiller.
Julien Gicquel laisse le souvenir d’un homme bon, très actif et qui apporta beaucoup à notre commune.
Hormis l’école privée des filles, derrière ses murs et ses beaux tilleuls, «la route nouvelle » n’était bordée que de champs-pâturages, plantés de pommiers, où paissaient les vaches de diverses fermes du voisinage.
Un premier champ s’ouvrait sur la rue de Bourrienne. Il s’étendait sur l’emplacement de notre actuelle Mairie et de la propriété voisine. Le second champ appelé « Le Clos-Hervy » se prolongeait jusqu’à l’actuel stop de la rue de l’Epine.(qui à cette époque n’était qu’un chemin).
L’école des filles, initialement, ne disposait que des 4 classes du bâtiment d’origine et de la cour de récréation entourée de hauts murs. Un préau fermait la cour ainsi qu’une remise qu’on appelait bûcher. La classe en extension, (récemment bardée de bois) n’existait pas encore. Deux autres champs s’étendaient de l’école au ralentisseur de la rue de l’Epine, face au square.