D’abord, ce sont les esclaves ou les légionnaires qui avaient pour tâche de creuser le sol. La profondeur dépendait de la structure interne. En général, la tranchée nécessaire se situait entre 1 à 2 mètres.
Ensuite, en profondeur de la tranchée se trouvait le sol nu, aplani et éventuellement tassé. Puis, il y avait un amas de cailloux. Au-dessus de cette couche, les audits qui étaient composés de moellons agrégés par du ciment romain. À quelques centimètres de la surface, des débris étaient agrégés par du ciment fin, les nucleus.
Enfin, à la surface se trouvait le dorsum. Celui-ci se formait généralement à partir de grosses pierres emballées le plus étroitement possible dans le cas des voies importantes.
Pour éviter que l’eau ne stagne la voie était bombée.
Il existe une voie romaine à Carentoir. Elle se trouve au nord de la commune en limite de Guer. Elle rejoignait Angers à Carhaix. Elle entre sur le territoire communal au Mur, puis passe au niveau du village de la Landriaie et à ce moment elle est très visible. C’est un chemin très large qui passe au-dessus du village de Trignac, traverse la route de Carentoir à Monteneuf, rejoint le nord de la forêt de la Bourdonnaye qu’elle traverse et arrive au village de Letra en Tréal pour filer vers Missiriac.
Son nom la voie Ahès. Ahès (en breton : Ahez) est un personnage du légendaire breton, princesse, fée ou géante, parfois confondu avec Dahut, la fille du roi Gradlon dans la légende de la ville d’Ys. Elle est surtout créditée de la création de routes, dont on trouve des traces dans la toponymie des « chemins d’Ahès » dont celui qui passe à Carentoir.