La Jeunesse agricole catholique (JAC), puis Mouvement rural de jeunesse chrétienne (MRJC) est un mouvement français d’Action Catholique créé en novembre 1929 par l’abbé Jacques Charles. Il va l’appeler JAC (Jeunesse Agricole Catholique), en jeu de mot avec son nom propre Jacques.
Les fondateurs de la JAC avaient pour but d’évangéliser les campagnes et d’améliorer les conditions de vie des jeunes paysans. En effet à cette époque, même si l’on est en pleine révolution industrielle et que les campagnes en profitent partiellement, le travail des champs ainsi que les conditions de vie dans le monde rural restent très durs. Les outils de ces militants sont alors l’enseignement agricole par correspondance.
Enfin, comme beaucoup d’associations de jeunesse catholique (comme les scouts), la JAC n’était pas mixte à cette époque. C’est pourquoi la JACF (1933), fondée peu de temps après, poursuivit une action similaire auprès des jeunes filles.
Après la Seconde Guerre mondiale
Sensible à la priorité de l’époque (nourrir le pays) la JAC se mobilise pour l’augmentation de la production agricole française. Elle mise alors sur les nouvelles techniques de production (la mécanisation, les engrais et autres progrès).
La JAC permet aussi aux agriculteurs d’organiser la profession et ce par les organismes de gestion, coopératives, mutuelles et syndicats agricoles, etc. Les jeunes paysans prennent alors de grandes responsabilités et en 1960 l’écrasante majorité des responsables agricoles français et des élus ruraux est issue de la JAC.
Les années 1960 et la fin de la JAC
En 1960, de nouveaux problèmes sont à l’ordre du jour : surproduction, exode rural massif, désertification. La JAC doit se réorganiser : en 1965, la JAC se fond dans le MRJC (Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne) qui voit le jour.