Cette charcuterie était située en bas de la place de l’étoile à côté de la boulangerie actuelle. Elle pratiquait traditionnellement la vente au détail et le commerce de porcs. En 1963, 8 personnes travaillaient dans le laboratoire situé derrière le magasin. On y fabriquait charcuteries et salaisons en gros.
Le Clos Surget
Mr Roger Astruc va ensuite développer son entreprise. En 1965, avec une douzaine d’employés, Il s’installe à la sortie du bourg au Clos Surget. Il agrandit les bâtiments et poursuit la production de charcuterie en gros. Celle-ci est livrée par camions dans tous les commerces des alentours.
Pour développer son activité, Mr Astruc crée une société avec trois Carentoriens : « Les conserveries carentoriennes ». Cette SARL va rapidement s’agrandir et prendre le nom « La Fricassée ». En 1970, elle emploie 37 employés et atteint même 67 en 1983.
Employée comme secrétaire comptable, Mme Jouet a vécu de l’intérieur le développement de cette entreprise: « j’ai vu l’entreprise se développer et les patrons se succéder. Les bâtiments se sont agrandis de nombreuses fois. Certains associés ont quitté l’entreprise mais la marche en avant a continué » .
L’essor de l’entreprise
En 79-80 L’entreprise ouvre sur la zone de l’Epine une filiale sous le nom de « La Charcuterie du Bois Vert » mais garde des activités dans les anciens bâtiments, particulièrement la production de jambon .
Dans les années 80 l’entreprise entre dans le groupe Guyomarch ( Groupe qui soutenait déjà l’entreprise Père Dodu » de Malansac dirigé par Mr Hervieux) . Ce partenariat s’arrête avec le décès du responsable du groupe.
En 1985, Mr Astruc passe le relais à ses deux enfants, Jean-Pierre et Jacky. Le premier est chargé de la gestion et de l’administration de l’entreprise et le second de la partie commerciale et de la fabrication.
L’entreprise va se développer, trouver de nouveaux marchés et rester florissante durant de nombreuses années. Elle emploiera près de 180 personnes dont de nombreux Carentoriens. Elle va continuer à travailler dans deux directions: la charcuterie traditionnelle et la gamme de charcuterie en pots de verre basée sur des spécialisations.
Les débouchés sont importants et l’usine est en pleine expansion. Fin des années 80, les ventes s’établissent comme suit:
45 % : Restauration hors foyer (Restaurants et collectivités)
Dans les années 90, l’entreprise va se faire connaître grâce à divers salons de l’alimentation et la part de l’exportation va encore augmenter.
Malheureusement, suite à une suspicion de listéria sur un produit, l’usine se retrouve en grosses difficultés. Malgré un carnet de commandes conséquent, elle sera amenée à fermer ses portes en mars 2003.
