église de quelneuc

Les églises de quelneuc

   Avant l’église actuelle qui se trouve dans le centre du bourg de Quelneuc, il existait une église plus ancienne sous le patronage de Saint Nicolas. Elle se situait au bas de l’actuel cimetière et était du 15 ème siècle.

   Dotée de fonts baptismaux, elle devint chapelle tréviale en 1612. Il semblerait que la dévotion à Saint Nicolas serait liée à la famille de Talhouët et serait une importation des croisades. On connaît les noms des 20 prêtres qui ont desserrvi la trève de 1618 à 1792.

   L’église Saint Nicolas et le culte de ce saint ont été vénéré officiellement à Quelneuc jusqu’en 1877, lorsque l’église du cimetière fut abandonnée.

 

La nouvelle église.

   7 août 1842, Quelneuc devient paroisse autonome. M. Pierre Morin (ancien vicaire de Carentoir) devient le premier curé. Pendant un certain temps, Saint Marcoul, patron de Carentoir, reste le saint protecteur de la nouvelle paroisse alors que cela aurait dû être Saint Nicolas. Petit à petit, la dévotion à Saint Marcoul diminue et lorsque Quelneuc accède à l’autonomie municipale (1863), Saint Marcoul disparaît complètement.

   Le 12 avril 1874, le conseil de fabrique de la paroisse de Quelneuc décide de la reconstruction de l’église, l’ancienne, l’église Saint Nicolas, tombant en ruines. Le projet fut confié à M Maigné, architecte du département. L’entreprise qui assura les travaux fut l’entreprise Gombaut de Guer.

   28 août 1877 bénédiction solennelle de l’église par le curé de Carentoir.

   28 avril 1887 Saint François de Sales devient le protecteur officiel de la paroisse. Le patronage de Saint Marcoul rappelait aux Quelneucois, leur dépendance fiscale vis-à-vis du clergé de Carentoir.

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un prêtre réfractaire à quelneuc

   1790 C’est la Révolution. Douze prêtres exercent leur ministère dans la paroisse de Carentoir. La grande majorité refuse de prêter serment à la constitution civile du clergé.

   Parmi ces prêtres réfractaires, l’abbé Deschant, était servant de la trêve de Quelneuc. Malgré les poursuites dont les prêtres réfractaires faisaient l’objet, l’abbé Deschant restait sur place, caché chez les uns et les autres.

   Un jour, recherché par les Républicains (appelés les Bleus) du Temple parce qu’il continuait à célébrer la messe, l’abbé fuit pendant que les fidèles dansent autour d’un feu pour attirer les révolutionnaires et faire diversion.

   Malgré tout, l’abbé Deschant est capturé et déporté à l’île de Ré.

   Il revient à Carentoir en 1800 et meurt curé-doyen en 1805.

   Il semblerait que dans l’église un vitrail nord retracerait l’histoire de ce prêtre.