ecole saint-franÇois-de-sales quelneuc

   Au XIXe siècle, les enfants de Quelneuc sont peu scolarisés. Aucune école n’existe sur la paroisse et les écoles de Carentoir sont vraiment trop éloignées. Cependant des parents s’inquiètent de cette situation. De nombreuses demandes et suppliques sont envoyées aux autorités compétentes mais sans succès. Leur refus est motivé par l’absence de locaux. En 1845, le sieur Pierre Leblanc, président du Syndicat, propose un local mais rien n’y fait. En 1850, un groupe d’habitants de Quelneuc, du Temple et de la Chapelle Gaceline envoient une pétition au Préfet du Morbihan pour demander l’ouverture d’une école communale au Temple. Demande qui est acceptée par le conseil municipal de Carentoir. Par contre, l’ouverture d’une école sur Quelneuc n’est toujours pas à l’ordre du jour.

   En 1863, Quelneuc obtient son indépendance et est reconnue commune à part entière. Mais elle n’a toujours pas d’école. Devant cet état de fait, en mai 1865, Monsieur le Marquis de Talhouët, fait don d’un terrain afin d’y construire une école primaire et une mairie. En novembre 1865, pour palier  à cette attente, le conseil municipal de Quelneuc décide de louer une partie du manoir de Quelneuc pour y installer l’école primaire tant espérée. Elle ouvrira en mars 1866.

 

Manoir de Quelneuc

   En mai 1866 le conseil municipal vote un impôt pour la construction de la nouvelle école. Mais sera-t-elle publique ou privée ? Après de nombreuses discussions, le conseil opte pour une école qui sera dirigée par les religieuses de St Jacut-les-Pins.

   A partir de 1869 et jusqu’en 1903, les jeunes Quelneucois se rendent à la mairie-école construite sur le terrain offert par Mr le Marquis de Talhouët.

 

   En 1903, les élèves s’installent dans l’école actuelle sur un terrain appartenant à la famille de Talhouët. Certes, les bâtiments sont moins grands que maintenant mais des constructions annexes verront le jour par la suite pour répondre à l’augmentation des effectifs et s’adapter aux nouvelles normes pédagogiques.                       

Sources: "KELENEC JADIS"