Jacques, dit « le Majeur », était pêcheur sur le lac de Tibériade. Après la mort de Jésus dont il était un des apôtres, il part évangéliser l’Espagne. A son retour en Palestine, il est décapité à Jérusalem vers 44 après J-C. Selon une légende, ses disciples placent alors son corps dans une barque qui vient s’échouer sur les côtes de Galice, après avoir traversé la Méditerranée et franchit le détroit de Gibraltar. Les historiens, eux, pensent plutôt que sa dépouille a été rapportée en Espagne pas ses disciples.
Quelques huit siècles plus tard, en 810 ou 814, son tombeau est retrouvé par un ermite et un évêque qu’une lueur dans le ciel aurait guidé vers un « campus stellae », un « champ d’étoiles », d’où proviendrait le nom de Compostelle. Ce miracle est une occasion pour les souverains espagnols de lancer la « Reconquista » visant à chasser les Maures du sol ibérique. La dévotion populaire ( sous forme de pèlerinage entre autre) se développe immédiatement, se poursuivant du Moyen-Age jusqu’à nos jours.
Saint Jacques et un saint très vénéré en Europe depuis le Moyen-Age et les pèlerins qui se rendent à Compostelle se comptent par milliers. La France et notamment la Bretagne, restée très pieuse à travers les âges, est profondément marquée par cette dévotion. La chapelle Saint-Jacques est un hommage à ce grand saint de la Chrétienté.
Chaque année, les habitants des localités voisines viennent y célébrer l’apôtre à l’occasion d’un pardon qui se tient le dimanche le plus proche de la Saint Jacques.