Durant des siècles, Quelneuc a été une trève de Carentoir. Mais après la Révolution, les mentalités évoluent. De nombreuses trèves demandent leur autonomie. Les Quelneucois ne sont pas en reste. Ils sollicitent le diocèse afin de devenir paroisse à part entière. Malheureusement, après les temps troubles de la Révolution, la situation de l’Eglise n’est pas brillante. Le manque de prêtres se fait sentir et la demande est refusée.
En 1825, nouvelle demande sanctionnée par un nouveau refus. L’évêché est toujours peu enclin à la création de nouvelles paroisses. Il faudra attendre plus d’une quinzaine d’années pour qu’enfin, le 23 juin 1842, Quelneuc acquiert son autonomie paroissiale.
Le 12 juillet 1842, l’évêque de Vannes nomme Pierre Leblanc, Joseph Bouchet et François Rocher membres du Conseil de fabrique de Quelneuc.
Dans les archives de la Paroisse, l’abbé Jéhanno nous présente les curés successifs de Quelneuc jusqu’au début du XXe siècle :
L’abbé Morin fut le premier recteur de Quelneuc ( 1842-1847)
Fin juin 1842, Mgr de la Motte, évêque de Vannes, nommait Mr Morin, ancien vicaire de la Trève, desservant de la nouvelle paroisse. Le 7 août, le Conseil de Fabrique, nouvellement créé, signait la prise de possession de son nouveau recteur.
Mr Morin mourut au début de 1847 et eut pour successeur Mr Guyomard.
L’abbé Guyomard 2ème recteur de Quelneuc (1847-1866)
Il a laissé dans la paroisse le meilleur souvenir. Sous son administration, le presbytère a été exaucé et un vicariat a été institué.
Mr Guyomard, plein de bonnes oeuvres et de mérites, mourut à Quelneuc le 10 février 1866.
L’abbé Coric (1866-1872)
Mr Guyomard fut remplacé par Mr Coric qui a laissé ici le souvenir d’une grande bonté.
Il quitta Quelneuc au début de 1872 pour devenir recteur de Noyal Muzillac.